MALI : " renaître "

Les quelques incidents sporadiques dans le Nord enregistrés ces dernières semaines prouvent l'urgence impérieuse de mettre en place cette négociation imposée par l'accord de Ouagadougou.
IBK n' a qu'un objectif, négocier, négocier et encore négocier  !
En finir avec le cercle vicieux de la vengeance dans le nord Mali est la mission fondamentale pour la stabilisation du pays dont la "Commission Dialogue et Réconciliation" est investie.
La condition de la stabilité est la réconciliation des différentes communautés, les nomades, les tribus arabes et les songhaïe qui peuple les grandes villes du nord. Remettre l'administration en place les préfets les gouverneurs rétablir les services de santé d'éducation et de justice.
Les discussions seront conduites par les présidents du Burkina Fasso Mr Blaise Compare et du Nigéria Mr Goodluck Janathan; la MINUSMA jouera un rôle de facilitateur. Le président IBK est conscient qu'il faut négocier avec les rebelles Touaregs qui réclament une large autonomie fédérale à travers un statut juridique et politique de l'AZAWAD. Bamako s'apprête à proposer une décentralisation renforcée par la déconcentration de l'état.
Ce qui est sûr c'est que les débats porteront sur les manières de développer le Nord.
En prévision de la négociation avec le sud les différents mouvements de l'AZAWAD (MNLA, MAA et HCUA) entament un rapprochement.
Parallèlement la priorité économique est de désenclaver le nord par la construction de routes bitumées entre Gao et Kidal, entre Bourem et Kidal et jusqu'à la frontière de l'Algérie qui permettrait de se connecter à Tamanrasset puisque l'Algérie est en train de relier cette ville à la frontière du sud. La communauté Européenne vient de relancer les travaux de la liaison Niono Tombouctou interrompue depuis le coup d'état du printemps 2012.
Oui il faut sortir le MALI de l'ornière....

carte et informations source Jeuneafrique