** Depuis quelques semaines, le nord du pays est à nouveau le théatre de la violence djihadiste, et plus de 30 casques bleus y ont trouvé la mort.
Quinze mois après le début de l'opération de l'ONU, les casques bleus sont bien incapables d'assurer la paix et la sécurité dans le nord du pays. Les djihadistes se lancent dans des opérations de plus en plus audacieuses et étendent à nouveau leur influence dans les zones qu'ils avaient abandonnées devant les troupes françaises au début 2013. Kidal et sa région, les environs de Gao et la région de Tombouctou sont plus ou moins aux mains de différents groupes rebelles. Ils terrorisent à nouveau la population.
La fin de l'opération française Serval a laissé le terrain libre aux différents groupes rebelles qui s'étaient repliés dans les pays limitrophes, même si l'armée française est toujours présente dans cette région avec l'opération Barkhane qui concerne une très vaste zone sahélienne couvrant les 5 pays Mali, Mauritanie, Niger, Tchad et Burina Fasso.
Les casques bleus présents ne sont ni bien entrainés ni bien organisés, ni bien payés, ni bien équipés.....
** Conférence inter-malienne d'Alger
Reprise des négociations le 17 octobre
Bamako proposerait une décentralisation approfondie : les régions du nord pourraient disposer d'un pouvoir législatif élu au suffrage universel doté de larges prérogatives.
Mais le premier ministre Moussa Mara s'inquiète car il craint d'offrir le pouvoir à des groupes dont certains(HCUA ?) envisagent d'instaurer la charia.
Le gouvernement de Bamako sera inflexible sur 3 points : --intégrité territoriale --caractère républicain du pays --laïcité.
De passage à Paris le premier ministre a rencontré discrètement l'un des représentants en Europe du MNLA.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire