Encore beaucoup de difficultés pour arriver à des négociations franches. Des rivalités de personnes, des luttes entre les différents groupes, le choix de personnalités représentatives...et beaucoup de rancœur font que rien n'avancent facilement. Quand les fils du dialogue sont renoués de nouveaux incidents, ou plus graves des tirs de mortiers avec de nombreuses victimes cassent la dynamique du dialogue.
Au mois de mai la dernière bataille de Kidal reprise par les Touaregs et les difficultés de l'armée malienne à faire face,prouve s'il en était la difficulté du dialogue.
Blaise Campoaré le médiateur Burkinabais est de retour, "il n'y a pas de possibilité pour le pessimisme parce que je crois que les maliens veulent la paix, veulent se réconcilier, veulent par le dialogue politique une solution aux crises", le roi du Maroc Mohammed VI, également en visite à Bamako s'impose dans le processus de négociation.
Au dernières nouvelles, les élections municipales sont reportées de 6 mois afin de faciliter le vote dans un nord pacifié.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire