C'est dans un pays sous état d'urgence, en proie à des violences djihadistes, des tensions inter-communautaires que 24 candidats vont tenter de convaincre les 8 460 000 électeurs Maliens de leur confier l'avenir du pays pendant 5 ans.
4 candidats sortent du lot :
le président sortant Ibrahim Boubacar Keîta 73 ans
son opposant Soumalîa Cissé 68 ans
Tous les deux ont réussi deux grands meeting à Bamako, on parle de 60000 personnes pour IBK !
IBK : "je me présente à ma succession pas par amour du pouvoir, mais par amour pour ce pays pour sa sécurité et sa stabilité"
Soumalia Cissé : "je m'engage à tout mettre en oeuvre pour ramener la paix et l'unité du paix, à redonner toute son autorité à l'Etat. Je m'engage à lutter contre le clientélisme, la corruption, je fais le serment solennel qu'aucun membre de ma famille n'aura de postes officiels"
2 challengers
Hamadoun Touré ancien fonctionnaire internationnal
Modibo Sidibié ancien premier ministre
Cette élection faut-il le rappeler se tiend dans un contexte sécuritaire très difficile au Nord comme au Centre du pays.
30 000 hommes sont mobilisés pour sécuriser les centres de vote, pour la protection et les déplacements des candidats. L'armée, la gendarmerie maliennes, mais aussi les ex-combattants des groupes armés seront déployés sur le terrain.
La Minusma et des observateurs de l'Union Européenne complètent le dispositif pour que cette élection se déroule dans des conditions démocratiques acceptables.
A l'ONU le Conseil de Sécurité a assorti le renouvellement d'un an du mandat de la Minusma d'une mise en garde aux autorités maliennes pour obtenir des progrès rapides dans le processus de pais de 2015à une vraie mise en place du processus de paix
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