La sècheresse des mois derniers a entrainé une diminution du débit du fleuve Bani, affluent du Niger, ce qui a empèché son débordement et l'innondation annuelle des "casiers" des villages.
Les rizières déjà plantées n'ont pas été innondées.Sur les 1700 hectares plantés seuls quelques dizaines ont été récoltés.
Le déficit est immense, les greniers sont vides, la nourriture manque et les semences pour la saison à venir sont inexistantes.
Les besoins en achat de semences sont chiffrés à 134 tonnes ! Le kilo de riz se négocie actuellement à 300F CFA. L'investissement nécessaire représente 40 millions de F CFA soit environ 60 000€...
Dans la mesure de ses moyens limités, le comité va débloquer immédiatement un budget pour les achats d'urgence.
Nous ne pouvons satisfaire l'ensemble des villageois, nous recherchons activement des moyens financiers pour complèter notre offre.
Nous sollicitons un effort de tous, toutes les initiatives, toutes les idées, sont les bien venues.
Rendez vous à l'AG du vendredi 30 mars.
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