** conférence de paix à Alger
La reprise des négociations entre les rebelles du Nord et le gouvernement de Bamako est prévue en principe pour le 1 septembre.
Les six principaux groupes armés du Nord ont signé à Ouagadougou une déclaration commune en vue de mettre fin à leurs divisions, afin de présenter un front uni à Alger.
Le MNLA, le HCUA, le MAA, le MAA dissident, le CPA, le CM-FPR sont tombés d'accord sur des revendications communes.
Le document affirme que les mouvements s'engagent à arrêter "les hostilités et toute forme de violence" il affirme que les signataires s'engagent à lutter pour que l'Azawad (le Nord Mali) soit enfin régi par un statut juridique conforme à ses spécificités dans l'intérêt supérieur de toute ses composantes...
Le blog officiel du Comité de Jumelage - Coopération entre La Fouillouse et Soufouroulaye au Mali
Comité de Jumelage-Coopération La Fouillouse-Soufouroulaye
Un partenariat de développement décentralisé au Mali
La commune de La Fouillouse (voir son site officiel) proche de Saint Etienne dans la Loire, France, s'est engagée depuis 1986 dans un jumelage-coopération avec Soufouroulaye, commune de SIO au Mali.
Chacune des deux communes a confié à un comité de jumelage, dans le cadre d'une délégation de maîtrise d'ouvrage, l'animation et la gestion de cette coopération.
notre courriel : jumelage-soufouroulaye@orange.fr
notre compte Facebook : Comité de Jumelage-Coopération La Fouillouse-Soufouroulaye
La commune de La Fouillouse (voir son site officiel) proche de Saint Etienne dans la Loire, France, s'est engagée depuis 1986 dans un jumelage-coopération avec Soufouroulaye, commune de SIO au Mali.
Chacune des deux communes a confié à un comité de jumelage, dans le cadre d'une délégation de maîtrise d'ouvrage, l'animation et la gestion de cette coopération.
notre courriel : jumelage-soufouroulaye@orange.fr
notre compte Facebook : Comité de Jumelage-Coopération La Fouillouse-Soufouroulaye
vendredi 29 août 2014
dimanche 17 août 2014
Jardin d'enfants
Le jardin d'enfants n'avait jusqu'à présent aucune infrastructure, comme il se trouve le long du goudron les risques étaient importants.
Le comité construit donc cette année une clôture qui permettra de sécuriser le lieu.
clôture du jardin d'enfants |
les travaux de construction de la clôture |
vendredi 15 août 2014
La Force Noire
A l'occasion des commémorations du débarquement en Provence en aout 1944 les médias se font échos du rôle prépondérant des troupes coloniales engagées dans la reconquête du sud de la France et de l'Europe. Cette action militaire de grande envergure fut un grand succès avec les prises rapides de Toulon et de Marseille.
Les troupes coloniales, "Les Tirailleurs Sénégalais" ou "Force Noire" constituaient le fer de lance des troupes engagées.
Zoom…
Les « tirailleurs sénégalais » sont un corps militaire appartenant à l’armée , constitué au sein de l’empire colonial français en 1857 et dissous en 1960. Ils combattent aux Dardanelles puis participent à la prise du fort de Douaumont en 1916 et au Chemin des Dames en 1917. En 1944 ils sont à Bir Hakein puis débarquent en Provence. Ils sont engagés ensuite dans les conflits coloniaux (Indochine, Algérie) Le recrutement se fait par réquisition ! (pas d’état civil = pas de conscription) Les pensions de tous ces soldats sont « gelées »à la date de l’indépendance de leur pays. En 2007 le parlement français vote la revalorisation des pensions des soldats des ex colonies.
Jacques Des Roseaux --président fondateur-- du Comité de jumelage-coopération, nous raconte une rencontre humaine d'une grande intensité lors d'un de ces nombreux voyages au Mali :
La Force Noire
Au cours de l’un de mes premiers séjours au Mali, j’ai eu la chance de faire une rencontre étonnante. En parcourant le labyrinthe des ruelles de Saré-Mala, superbe village de pêcheurs non loin de Soufouroulaye, l’instituteur qui me servait de guide tenait absolument à me présenter « quelqu’un »
Le mystérieux personnage nous attendait effectivement, assis sur le seuil de sa maison, chevelure grise, oeil vif et boubou bleu.
« Soyez le bienvenu, me dit-il, vous êtes ici chez vous. Je me nomme Ibrahim Keita et je connais la France ».
Devant mon étonnement, il se leva et m’invita à entrer dans sa maison. Dans la pénombre, il me tendit un petit livret sorti précautionneusement d’une vieille boite métallique. Il s’agissait d’un livret militaire confirmant que le Tirailleur de 1ère classe Ibrahim Keita, « présumé né en 1922 » avait servi en 1944 et 1945 au 28ème Bataillon de Tirailleurs Sénégalais au cours de la campagne d’Italie, puis participé au débarquement de Provence avant de participer à la reprise de Toulon.
Comment imaginer avoir un jour la chance de rencontrer l’un des 140 000 « Tirailleurs Sénégalais » (issus en fait de toute l’Afrique de l’Ouest et d’une partie de l’Afrique Equatoriale) ayant participé à la libération de la France entre 1940 et 1945 ? Près de 24 000 d’entre eux ne reverront jamais l’Afrique et dorment sous quelques pelletées de terre de France, d’Italie ou d’Allemagne.
Mais quelle ne fut pas ma surprise en remarquant un cadre poussiéreux suspendu au mur de terre de l’unique pièce de la maison, une authentique croix de guerre y était pieusement conservée sur fond de citation à l’ordre de l’Armée. « ça, me dit-il, c’était mon oncle, le frère de mon père. Il a participé à la bataille de Reims, en 1918. Il est porté « disparu », et cette médaille reste le seul souvenir. Que la terre de France lui soit légère ! » Ousman, l’oncle d’Ibrahim, était donc l’un de ces 135 000 Tirailleurs Sénégalais qui, aux côtés des soldats Français, Malgaches, Magrhébins, Indochinois et autres, ont connu l’enfer des tranchées, de la mitraille, de la boue, du froid…et mille autres souffrances. Ils faisaient partie de ce que l’on appelait « La Force Noire »
Tout comme Ousman, 30 000 d’entre eux sont « Morts pour la France », sans compter les très nombreux blessés ! A méditer alors que nous célébrons le 100ème anniversaire de la Guerre de 1914, et le 70ème anniversaire du débarquement en Normandie…
Respectueux et admiratif, j’ai posé deux questions au Tirailleur de 1ère classe Keita : Quel est votre meilleur souvenir de soldat ?
« J’ai vu la mer ! Jamais je ne me suis senti si petit ! » me dit-il.
Et le plus mauvais souvenir ?
« Les godillots ! Quel calvaire, pour nous qui avions l’habitude de marcher pieds nus, que de
chausser ces épouvantables brodequins cloutés règlementaires….Mais on se fait à tout ! » Sur le pas de la porte, avant de nous séparer, une ultime question : et maintenant, qu’est-ce qui vous ferait le plus plaisir ?
« J’aimerais revoir la France "
Les troupes coloniales, "Les Tirailleurs Sénégalais" ou "Force Noire" constituaient le fer de lance des troupes engagées.
Zoom…
Les « tirailleurs sénégalais » sont un corps militaire appartenant à l’armée , constitué au sein de l’empire colonial français en 1857 et dissous en 1960. Ils combattent aux Dardanelles puis participent à la prise du fort de Douaumont en 1916 et au Chemin des Dames en 1917. En 1944 ils sont à Bir Hakein puis débarquent en Provence. Ils sont engagés ensuite dans les conflits coloniaux (Indochine, Algérie) Le recrutement se fait par réquisition ! (pas d’état civil = pas de conscription) Les pensions de tous ces soldats sont « gelées »à la date de l’indépendance de leur pays. En 2007 le parlement français vote la revalorisation des pensions des soldats des ex colonies.
Jacques Des Roseaux --président fondateur-- du Comité de jumelage-coopération, nous raconte une rencontre humaine d'une grande intensité lors d'un de ces nombreux voyages au Mali :
La Force Noire
Au cours de l’un de mes premiers séjours au Mali, j’ai eu la chance de faire une rencontre étonnante. En parcourant le labyrinthe des ruelles de Saré-Mala, superbe village de pêcheurs non loin de Soufouroulaye, l’instituteur qui me servait de guide tenait absolument à me présenter « quelqu’un »
Le mystérieux personnage nous attendait effectivement, assis sur le seuil de sa maison, chevelure grise, oeil vif et boubou bleu.
« Soyez le bienvenu, me dit-il, vous êtes ici chez vous. Je me nomme Ibrahim Keita et je connais la France ».
Devant mon étonnement, il se leva et m’invita à entrer dans sa maison. Dans la pénombre, il me tendit un petit livret sorti précautionneusement d’une vieille boite métallique. Il s’agissait d’un livret militaire confirmant que le Tirailleur de 1ère classe Ibrahim Keita, « présumé né en 1922 » avait servi en 1944 et 1945 au 28ème Bataillon de Tirailleurs Sénégalais au cours de la campagne d’Italie, puis participé au débarquement de Provence avant de participer à la reprise de Toulon.
Comment imaginer avoir un jour la chance de rencontrer l’un des 140 000 « Tirailleurs Sénégalais » (issus en fait de toute l’Afrique de l’Ouest et d’une partie de l’Afrique Equatoriale) ayant participé à la libération de la France entre 1940 et 1945 ? Près de 24 000 d’entre eux ne reverront jamais l’Afrique et dorment sous quelques pelletées de terre de France, d’Italie ou d’Allemagne.
Mais quelle ne fut pas ma surprise en remarquant un cadre poussiéreux suspendu au mur de terre de l’unique pièce de la maison, une authentique croix de guerre y était pieusement conservée sur fond de citation à l’ordre de l’Armée. « ça, me dit-il, c’était mon oncle, le frère de mon père. Il a participé à la bataille de Reims, en 1918. Il est porté « disparu », et cette médaille reste le seul souvenir. Que la terre de France lui soit légère ! » Ousman, l’oncle d’Ibrahim, était donc l’un de ces 135 000 Tirailleurs Sénégalais qui, aux côtés des soldats Français, Malgaches, Magrhébins, Indochinois et autres, ont connu l’enfer des tranchées, de la mitraille, de la boue, du froid…et mille autres souffrances. Ils faisaient partie de ce que l’on appelait « La Force Noire »
Tout comme Ousman, 30 000 d’entre eux sont « Morts pour la France », sans compter les très nombreux blessés ! A méditer alors que nous célébrons le 100ème anniversaire de la Guerre de 1914, et le 70ème anniversaire du débarquement en Normandie…
Respectueux et admiratif, j’ai posé deux questions au Tirailleur de 1ère classe Keita : Quel est votre meilleur souvenir de soldat ?
« J’ai vu la mer ! Jamais je ne me suis senti si petit ! » me dit-il.
Et le plus mauvais souvenir ?
« Les godillots ! Quel calvaire, pour nous qui avions l’habitude de marcher pieds nus, que de
chausser ces épouvantables brodequins cloutés règlementaires….Mais on se fait à tout ! » Sur le pas de la porte, avant de nous séparer, une ultime question : et maintenant, qu’est-ce qui vous ferait le plus plaisir ?
« J’aimerais revoir la France "
Le puits de Youré
Malgré les pluies abondantes les travaux du puits de Youré ont avancé rapidement et le chantier est presque terminé. Il reste a finir la margelle et le pourtour anti bourbier.
mercredi 6 août 2014
Inondations de YOURE le 22 juillet
Des pluies violentes se sont abattues en particulier sur le village de Youré dans la journée du 22 juillet très rapidement l'eau a envahie les concessions en contrebas et proche du goudron. Les constructions en "banko" n'ont pas résisté. Des habitations, une centaine, et des greniers ont été partiellement ou entièrement détruites. Le gouvernement malien et des ONG ont apporté rapidement des tentes, notre comité envoie une aide d'urgence pour les achats les plus urgents, nourriture et semences.
A noter que ce n'est pas la première fois que cette partie du village subit d'importantes dégradations lors de fortes précipitations du fait que la route en surplomb forme un barrage, les écoulements existants sous la route sont insuffisants et sans doute mal entretenus.
mardi 5 août 2014
l'actualité au Mali
** Conférence de paix à Alger
Le 24 juillet à Alger le gouvernement Malien et les rebelles du Nord ont cosigné un texte prometteur pour l'évolution de la région. Une feuille de route encore fragile mais qui a l'ambition de faire cesser les hostilités et d'établir les conditions d'une paix durable.
Faut il y croire ? Après tant d'espoirs déçus depuis des années. Et si c'était le bon moment ?
L'armée malienne a encore subi une déroute sanglante au nord pour la reconquête de Kidal le 21 mai aux mains des rebelles.
Ce fiasco semble être le point de départ d'une prise de conscience des autorités maliennes pour engager le processus de négociations avec le Nord. Quand aux rebelles ils semblent avoir compris qu'ils ne peuvent obtenir davantage par les armes maintenant que les soldats étrangers sont déployés dans toute la région. Les groupes rebelles manquent cruellement de cohésion et d'intérêts communs.
Les négociations d'Alger sont finalement peut être une chance pour toutes les parties? A condition qu'elles aillent jusqu'au bout et que les réformes de fonds promises par Bamako, transfert de pouvoirs, développement du nord et réinsertions des groupes rebelles soient entérinées et appliquées.
Alors oui , il y a un espoir !
Le 24 juillet à Alger le gouvernement Malien et les rebelles du Nord ont cosigné un texte prometteur pour l'évolution de la région. Une feuille de route encore fragile mais qui a l'ambition de faire cesser les hostilités et d'établir les conditions d'une paix durable.
Faut il y croire ? Après tant d'espoirs déçus depuis des années. Et si c'était le bon moment ?
L'armée malienne a encore subi une déroute sanglante au nord pour la reconquête de Kidal le 21 mai aux mains des rebelles.
Ce fiasco semble être le point de départ d'une prise de conscience des autorités maliennes pour engager le processus de négociations avec le Nord. Quand aux rebelles ils semblent avoir compris qu'ils ne peuvent obtenir davantage par les armes maintenant que les soldats étrangers sont déployés dans toute la région. Les groupes rebelles manquent cruellement de cohésion et d'intérêts communs.
Les négociations d'Alger sont finalement peut être une chance pour toutes les parties? A condition qu'elles aillent jusqu'au bout et que les réformes de fonds promises par Bamako, transfert de pouvoirs, développement du nord et réinsertions des groupes rebelles soient entérinées et appliquées.
Alors oui , il y a un espoir !
allo Soufouroulaye le 4 aout
"Tout va bien au village"
Mais on apprend que le maire de Soufouroulaye est hospitalisé à Bamako ? "mais il va mieux"
Mais on apprend surtout une grave inondation à Youré et à Somadogou.
Une chute de pluie importante et soudaine a provoqué une grave inondation le 22 juillet. 100 maisons sont détruites à Youré ainsi que les greniers. A Somadogou plus au sud ce sont 200 habitations qui sont touchées. L'état malien et les ONG donnent les premiers secours et ont installés des tentes et des abris.
Compte tenu de la situation nous débloquons une aide d'urgence pour Youré pour l'achat des semences et des vivres de premières nécessité.
Nous informons le comité de jumelage de La Talaudière sur la situation du village de Soumadogou et le laissons agir.
Nous faisons ensuite le point sur les dossiers en cours.
Nous consacrerons ultérieurement un dossier précis des dépenses engagées pour 2014.
Mais on apprend que le maire de Soufouroulaye est hospitalisé à Bamako ? "mais il va mieux"
Mais on apprend surtout une grave inondation à Youré et à Somadogou.
Une chute de pluie importante et soudaine a provoqué une grave inondation le 22 juillet. 100 maisons sont détruites à Youré ainsi que les greniers. A Somadogou plus au sud ce sont 200 habitations qui sont touchées. L'état malien et les ONG donnent les premiers secours et ont installés des tentes et des abris.
Compte tenu de la situation nous débloquons une aide d'urgence pour Youré pour l'achat des semences et des vivres de premières nécessité.
Nous informons le comité de jumelage de La Talaudière sur la situation du village de Soumadogou et le laissons agir.
Nous faisons ensuite le point sur les dossiers en cours.
Nous consacrerons ultérieurement un dossier précis des dépenses engagées pour 2014.
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